Un Gift Guide pour vos ennemi(e)s
52 idées cadeaux dont l'inspiration tient en trois mots : consumérisme et mauvais esprit.
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J’écris ces lignes en direct de la chambre 216 d’un établissement parisien que je ne recommande à personne pour des staycations : 210€ la nuit pour une chambre de 14m² mal éclairée, lit une place, WIFI défaillant, linge non compris, même Rive gauche j’appelle ça du vol. Le room service est à pleurer (coquillettes précuites non salées, poisson indéfinissable, poulet à l’eau, c’est mon Koh Lanta). Minibar inexistant. Mon seul divertissement consiste à observer, deux fois par jour, le cérémonial d’un membre du personnel qui pousse une table à roulette jusqu’à moi et exécute à l’aide d’une ribambelle d’outils une chorégraphie de gestes précis qui me rappelle la préparation du canard à la Tour d’Argent. Il enfile ses gants, pose un plateau devant lui, y verse une quantité généreuse de Bétadine, avant de se saisir d’une pince pour y tremper des boules de coton. Ce monsieur n’est pas venu me faire à manger mais changer mon pansement, après qu’un chirurgien qui ressemble comme deux gouttes d’eau à l’Oncle Junior des Soprano m’a ouvert le ventre. En convalescence pour les prochaines semaines, toutes les réjouissances d’avant Noël me passeront donc sous le nez (soirée raclette industrielle, Secret Santa des voisins, quiz Miss France, repas de Noël de la cantine d’entreprise, émeute au Bon Marché, achat d’un sac à sapin) mais il en faudra plus pour débrancher la Mariah Carey clignotante qui sommeille en moi. J’ai compilé pour vous un gros gift guide (52 idées !) à destination des amis qui vous agacent malgré tout l’amour que vous leur portez. Plaisir d’offrir, joie de recevoir <3
Une sélection de cadeaux aussi fantasques que les profils qui y sont associés. La vérité c’est que je les voudrais tous.
Le fan de The Bear
Adepte du frisson, du sang et des larmes dans lesquels sont conçues les petites assiettes à partager dont il raffole, ce kiffeur qui n’admettra jamais avoir été biberonné à Top Chef adooooore les adresses « pépites », les plats « canailles » et les vins « bien glouglou ». Sur Instagram, c’est lui qui saute dans vos DM en vous intimant d’aller « absolument » vous taper la cloche dans sa petite adresse secrète du Pays Basque espagnol, et l’adresse en question est un restau classé dans le top 10 du 50 Best avec un menu déjeuner à 380€ assorti d’une liste d’attente de trois ans. Dans la vraie vie, on le reconnait à sa casquette Aimé Leon Dore vissée sur la tête et à son goût du name-dropping décontracté lorsqu’il glisse subtilement avoir déjeuné le week-end dernier chez « René » (Redzepi, de Noma), discuté culture du poireau avec « James » (Henry, au Doyenné) et s’être mis une taule chez « Antoine » (Villard, du Dandelion).
On lui offre : La Rolls des poêles (Mauviel Mélite, set de deux pièces, 349€). Un thermomètre de cuisine approuvé par la profession (Termapen One, 79,9€). Un dentifrice goût pickles (Boka x Grillo's Pickles Cucumber Dill n-Ha, 13$). Un super livre de recettes inspirées par des tubes de Herbie Hancock et Patrick Sébastien (Bouche-à-oreille de Jordan Moilim, 24,99€). Le merchandising en édition limitée d’un restaurant londonien incontournable (serviettes St. John 30th anniversary, 14,95€). Le starterpack Noma (une casquette, 38,95€ + une adhésion au programme Taste Buds 2025, 610,65€ + les derniers produits Noma,177,95€). Le plus pointu des magazines sur la food et le voyage (Mint, gratuit). Des chaussures de chef (Birkenstock Tokio Super Grip, 115€).
SON LIVRE : « Insatiable : Tales from a Life of Delicious Excess » de Gael Greene
Je vous recommande de lui offrir les mémoires de Gael Greene parce qu’avant l’arrivée de cette femme incroyable au New York Magazine dans les années 70, la critique culinaire était un exercice pompeux et austère qui passait relativement inaperçu. Elle en a fait un genre littéraire à part entière, drôle, décomplexé et sexy, où le restaurant n’est plus juste un endroit où l’on mange mais le théâtre de toutes les interactions sociales et mondaines. Dans ce livre tellement niche qu’il agit comme une poignée de main secrète entre initiés, on en apprend autant des aventures gastronomiques de l’autrice que de ses exploits sexuels : au menu, Clint Eastwood, Burt Reynolds et Elvis Presley, dont les performances lui ont laissé moins de souvenirs que le sandwich aux œufs post-coïtal qu’elle a commandé en room service.
La gourou wellness
Nulle en SVT pendant toute sa scolarité, elle est devenue incollable sur les phénomènes de glycation, le processus inflammatoire et l’alchimie hormonale à mesure que l’industrie du bien-être a usé et abusé de ces concepts scientifiques pour augmenter ses parts de marché. Rescapée d’un job dans le marketing ou la presse féminine, elle préfère, à la culture du régime et du contouring, une approche « holistique » du bien-être, qu’elle partage en organisant de dispendieuses retraites yoga ascendant « féminin sacré » à Majorque. Mais ne vous y trompez pas : cette habituée de la clinique Sha Wellness et des studios de Reformer du 9ème est avant tout une vraie bonne vivante qui ne dira jamais non à une plâtrée de pastas au caviar (prots + oméga 3 !). Encore moins depuis qu’elle a pris des parts dans une boîte qui vend des gummies marketées « Ozempic naturel ».
On lui offre : Un anneau connecté pour mesurer son sommeil, sa fréquence cardiaque, sa température (Oura Ring, 279€). LE guide référence des adresses beauté et bien-être à Paris (Paris Wllnss Guide de Fanny Morel et Amandine Fornot, 25€). Une visite au Spencer Spa, à New York, qui redéfinit l’esthétique du wellness à rebours des codes cucul en vigueur (=> huiles essentielles, playlist Nature & Découverte, fontaine zen et uniforme Vénus Beauté) (Carte cadeau Spencer Spa, 250$). Une corbeille à fruits de type œuvre d’art (Paul Cocksedge, 485£). Un abonnement à la newsletter de Jessica Defino, qui décode l’industrie de la beauté avec une rigueur journalistique inédite et une certaine radicalité anti-consumériste, en bref notre Elise Lucet du Sephora (The Review of Beauty, 5€/mois). Des agrumes vendus par Goop (88$). Le meilleur livre sur les bouillons que vous lirez cette année (Bouillons bienfaisants de Jennifer Hart-Smith, 29,95€). Un tapis de yoga Prada collector (2011 Banana print yoga mat, 356€ sur Resee). Le social status symbol des filles du wellness (gourde Erewhon, 58$).
SON LIVRE : « Ibiza Memories » d’Henry Roy
Un très beau bouquin sur Ibiza (sa « happy place » !) dans l’œil du photographe Henry Roy, pour changer des indéboulonnables collections de beaux livres de voyage Assouline qui sont à nos salons ce que les photos XXL de skyline de New York ont été à nos salons en 2002. Dans cet ouvrage, Henry Roy compile trente ans d’archives de voyage, c’est très intime et fantasmagorique à la fois, jamais cliché.
La curatrice
Dans un monde saturé de femmes Sézane, elle incarne l’« aesthetically conscious », c’est-à-dire la garante d’un goût singulier et intellectualisé. Sa bio insta : « Visual research ». Son job : sélectionner, éditer (la vaisselle d’un dîner de marque, la playlist Spotify d’une marque, le mobilier et la bibliothèque de la boutique d’une marque). Sa curation toujours « soigneuse » et « éclairée » agit comme un anxiolytique à la frénésie numérique et rassure les directeurs marketing en quête de sens. Hyper-consciente de la fragilité de la planète, elle ne prend l’avion que 72 fois par an en direction de ses paradis secrets (Kyoto, Hydra, Puerto Escondido) pour aller « s’inspirer » (=> prendre pour des « cultures autochtones oubliées » des modes de vie qui existent juste hors de son ethnocentrisme occidental). Elle en revient systématiquement dégoutée des ravages du tourisme de masse, mais les valises pleines de sublimes céramiques artisanales.
On lui offre : Le Gig Bag de Phoebe Philo qui est le nouveau sac Margaux de The Row (2800€). Un kit apéro Art Déco des années 30 (Resee, 528€). La première édition d’A Writer’s Diary de Virginia Woolf (146,5€). Un vibromasseur hyper chic (Viva la vulva, 113€). Un briquet écorce des années 70 (Dunhill, 344€). La plus jolie boîte de chocolats de l’hiver (Coffret de chocolats par Louise Bourgoin pour À La Mère de Famille, 64€). Des chaussons Charvet (450€ en boutique ou sur Net-a-Porter). Un carnet de notes Apartamento, le seul magazine qu’elle ne lit pas en cachette (15€). Le plus anglais des trench coats (Mackintosh, 1356€). Un magazine indépendant ultra-créatif (Athletica, 15€). Un pilulier de Ted Muehling, le designer que les New-Yorkaises de goût se refilent sous le manteau (turtle pill box, 700$).
Son livre : Le premier numéro de Libération Style
Un objet expérimental et introuvable pour flatter son ego : le tout premier cahier mode de Libération, sorti en 2000, dont Serge July avait confié la direction à Elein Fleiss et Olivier Zahm de Purple. En couverture : une étudiante photographiée par Juergen Teller qui s’appelle Marie. Une pièce rare de chez rare, qui apparaît de temps en temps telle le rayon vert chez Idea.
Le tech bro
Tout simplement le Patrick Bateman de nos années 2020, qui bosse dans l’IA, se microdose à l’ayahuasca et pratique le biohacking entre deux soirées Maison Pourpre. Dopé à l’optimisation, il micro-manage son alimentation et monitore les performances de son corps (force, longévité, repousse capillaire) comme si celui-ci était une grande entreprise. Son dressing est aussi ambivalent que ses opinions politiques : il oscille entre l’ascèse de son uniforme de boulot (hoodie 9dcc, veste sans manches Arc’Teryx, mocassins drivers Loro Piana) et les looks sous acide qu’il réserve au Burning Man et à ses week-ends à Tulum (pantalons argenté, vernis à ongles magenta et chemises en crochet Bode plus échancrées que les looks de la tournée 99 de Ricky Martin).
On lui offre : La star des champignons adaptogènes qui promet clarté mentale, concentration et enrichissement de la fonction cérébrale (Lion’s mane, 30£). Une chemise déconneuse pour une virée à Hvar (Bode, 950$). Une corde à sauter masculiniste (Prada, 1200€). Un boîtier de voyage pour ses montres (Rimowa, 1940€). Un check-up futuriste chez Zoï (3600€). Un masque à LED de sociopathe (Dr. Dennis Gross, 450$). Des chocolats contre le jet lag (Knock me out, Goop, 30$). Un social status hoodie (Brunello Cucinelli, 840€).
Son livre : « Very Important People » d’Ashley Mears
L’essai d’une ex-mannequin américaine devenue sociologue que tout le monde devrait lire mais surtout ceux qui s’épanouissent au sommet de la chaine alimentaire du capitalisme. De Saint-Tropez à Miami en passant par les Hamptons, Ashley Mears s’est immergée dans les nuits de la jet set pour en déconstruire les rituels : gaspillage ostentatoire comme exercice de domination, rapports sociaux sexualisés et transactionnels, mise en scène du divertissement, usage des corps des femmes pour affirmer son statut… Le tout à travers une galerie de personnages et de lieux qui pourraient inspirer une incroyable série HBO.
L’Américain
Non seulement il ne respecte pas nos coutumes locales en travaillant 50 heures par semaine, mais en plus il bénéficie d’un taux de change favorable et d’une soif de vivre qui font tout grimper : les prix chez Early June, le niveau des décibels au Bistrot des Tournelles, la longueur de la file d’attente chez Shinya Pain et les délais de réservation à Tuba. D’autant plus ravi d’être en France que les nouvelles taxes promises par Donald Trump vont faire exploser le prix du vin nature à New York, il n’est pas près de rentrer chez lui. Sur Instagram, dans sa newsletter ou son podcast, Paris se change en un Disneyland rempli de restaus pointus en soft opening et de rues secrètes dont on n’a jamais entendu parler parce qu’elles sont situées dans le XIVe arrondissement. Son secret ? Le regard qu’il pose sur la ville, dépourvu d’Hidalgophobie, n’est jamais blasé parce que contrairement à nous, il sait combien c’est pire ailleurs.
On lui offre : Le gant de cuisine d’une marque oh so french (Gant Lombia, Table, 60€). Un abonnement à la newsletter la plus éclairée que vous lirez sur Paris (The New Paris Dispatch de Lindsey Tramuta, 6€ par mois). Un tire-bouchon brandé (Septime, 9,5€). Les bonbons enrobés de chocolat noir Plaq, parce qu’il sait que ce sont les meilleurs (boîte de 16 pralinés cacahuète, noix de pécan, noix de coco, sésame noir, 35€). Le sashimi de sardines fumées de Maison Dehesa, un chef-d’œuvre (15€). Du Christofle vintage (coupe à fruit argentée des années 30, 565€). Un nécessaire de voyage pour ses week-ends à Marseille (Nécessaire du petit voyageur, Officine Universelle Buly, 300$). Les tribulations touristiques et sexuelles d’une Américaine à Paris (I’m Mostly Here to Enjoy Myself, One Woman’s Pursuit of Pleasure in Paris de Glynnis MacNicol, 12,65€). Un itinéraire de visites privées dans les lieux les plus fermés et extraordinaires de la capitale (IF Experiences, 3200€ pour deux personnes).
Son livre : « Le Château », Entorse Éditions
Livre de cuisine sans recettes, le plus bel objet littéraire de l’hiver (de l’année ?) est le fruit de trois ans d’entretiens conduits par François Chevalier et Stéphane Peaucelle-Laurens pour raconter la trajectoire du restaurant Le Chateaubriand d’Inaki Aizpitarte. Une aventure iconoclaste et irrévérencieuse aux airs de French Touch culinaire (même esprit de bande, même disruption culturelle que le monde nous envie, même nonchalance en surface, même exigence en coulisses) racontée, sous la forme d’une oral story, par un casing de rêve (René Redzepi, Christophe Pelé, Massimo Bottura, Jonathan Cohen, Alain Ducasse, Philippe Katerine…). Un vrai conte parisien, édité à 2000 exemplaires.
À voir, à lire
Tout ce qui m’a fait du bien en dehors des anti-douleurs ces derniers jours.
Le True Detective belge
Parmi les femmes auxquelles j’aimerais ressembler quand je serai grande il y a les icônes Fran Lebovitz, Martha Stewart, Cher et Gael Greene mais il y a surtout Anne Gruer, la juge d'instruction belge dont vous avez peut-être admiré les punchlines dans le documentaire de légende Ni Juge Ni Soumise en 2017. J’ai découvert complètement par hasard qu'elle avait déjà été suivie par les créateurs de Strip Tease au début des années 2000 dans un épisode tellement FOU qu’il a été découpé en trois parties. Ça s’appelle Le flic, la juge et l’assassin, ça démarre avec une femme retrouvée égorgée dans son appartement et c’est vraiment True Detective à la Porte de Namur : une atmosphère archi-pesante, un flic au charisme d’acteur qui devient dingue face à la lourdeur du système judiciaire, une enquête aussi sordide qu’haletante et dont l’indice principal, je ne mens pas, est une frite. Si vous subissez la médiocrité des séries actuelles (contrecoup de la grève des scénaristes) alors jetez-vous sur cet OVNI qui dure trois heures et que la RTBF a mis en ligne sur YouTube.
Utah-core
À deux doigts de proclamer que Salt Lake City c’est le nouveau Copenhague tellement le vent de hype souffle fort sur les terres mormones. Non content d’abriter l’un des plus beaux hôtels du monde et la meilleure télé-réalité du moment (The Real Housewives of Salt Lake City), l’Utah fait l’objet d’un étrange soft power culturel depuis que les trad wives, ces influenceuses ultra-conservatrices emmenées par Ballerina Farm et Nara Smith, semblent être devenues des égéries comme les autres aux yeux de l’industrie de la mode. De son côté, Disney+ nous a gratifiés d’une télé-réalité débile et chaotique que j’ai dévorée en une soirée : The Secret Lives of Mormon Wives. Aux prises avec une liste d’interdits aussi longue qu’absurde, ses héroïnes y développent quantités d’addictions parallèles (soda, Botox, gaz hilarant, laque) et ont même inspiré une expression, Utah Hair, pour qualifier leurs longues chevelures toutes en boucles et en extensions. J’étais convaincue, jusqu’à hier, que c’était ce que l’Amérique réac pouvait produire de pire en terme de tendance beauté mais le DailyMail a ensuite sorti un sujet sur la « Mar-A-Lago face » en vogue dans l’administration Trump et je n’arrive plus à penser à autre chose.
Pouvez-vous attaquer une personne en justice parce qu’elle a « volé » votre esthétique ?
C’est ce que doit décider un tribunal américain après qu’une influenceuse lifestyle d’Amazon y a déposé un dossier de 70 pages accusant une concurrente de copier sa « vibe ». Un « Jeune fille recherche appartement » de l’ère TikTok qui soulève une question passionnante : le droit d’auteur peut-il s’appliquer à une esthétique « basique », plus vraisemblablement façonnée par les algorithmes que par un goût personnel (intérieur beige et minimaliste, selfies miroir, cheveux bouclés au Dyson) ? Je vous recommande cet article savoureux (à lire gratuitement et en anglais sur The Verge) parce que derrière l’apparente vacuité de cette affaire (où des jeunes femmes citent Kim Kardashian comme on citerait Malcolm X et se disputent la primeur de tatouages trouvés sur Pinterest) pointe l’immense dérégulation d’une industrie, l’influence, qui a pourtant généré 21 milliards de dollars en 2023. Et si la justice n’a pas encore tranché, je peux déjà vous dire qui va gagner à la fin : Amazon.
Caprice, de Joanna Hogg
C’est la courte histoire d’une jeune femme qui bascule façon Alice au Pays des Merveilles dans les pages de son magazine féminin préféré. Il s’agit du film de fin d’études de la réalisatrice britannique Joanna Hogg, qui met en scène Tilda Swinton dans l’un de ses tout premiers rôles (on est en 1986). Je l’adore pour plein de raisons : les décors en carton pâte, l’atmosphère de bad trip sous LSD, le magnétisme de l’actrice… Et surtout sa représentation d’un pouvoir de glamour et d’attraction de la presse féminine devenu presque aussi obsolète qu’une coupe de cheveux Toni & Guy.
La gourou wellness j’ai hurlé de rire du début à la fin
Merci. C’est absolument passionnant et inspirant de vous (te?) lire.